vendredi 13 mars 2009

Miru Kim

miru kim

Aujourd'hui, la galerie Gestarc à Brooklyn a une invitée un peu particulière. Depuis trois ans, avec son projet "Naked City Spleen", "le Spleen de la ville nue", Miru Kim conjugue friches urbaines, photographie et… nudité. Née dans le Massachusetts en 81, Miru a grandit en Corée jusqu'à son adolescence. De retour aux Etats-Unis, elle s'inscrit dans une école d'art new-yorkaise où elle rencontre des explorateurs urbains. Fascinée par les mondes à l'abandon qu'elle découvre dans les sous-sols et sur les sommets de Big Apple, elle se met elle-même en scène dans ces décors de science-fiction pourtant bien réels. Lorsqu'elle réalise ces clichés, Miru est seule, avec son appareil photo posé sur un trépied, qu'elle déclenche à distance…

Miru Kim : "J’ai choisi de poser nue dans mes photos parce que les vêtements ont des connotations culturelles ou temporelles très marquées. Je voulais un personnage qui soit comme un animal vivant, errant dans la ville, dans les parties abandonnées de la ville."